Ce matin, en regardant Salut Bonjour, j’ai vu les publicités encouragent des jeunes à vouloir devenir préposé aux bénéficiaires. Cela m’a mené vers une réflexion, face à ce qui s’est passé dans les CHSLD. Ce que nous avons vu aux nouvelles était horrible, ses personnes n’étaient pas présentes pour les aînés, mais bien présent pour leur offrir une dignité jusqu’à la fin et même pendant les dernières heures.
Dans ma tête, le mot eurêka s’est illuminé, tel Archimède dans son bain, une idée s’est émergé. Changer le nom de ce quart de métier et suggérer au premier Ministre Legault d’emboîter le pas. Selon moi, le métier de préposé aux bénéficiaires n’offre plus un service aux bénéficiaires, mais bel et bien la dignité d’une belle vie mène.
Nous disons bien préposée à l’accueil, pour une personne qui se tient à l’entrée d’un immeuble, pour quoi ne pas appeler ceux qui épaulent nos aînés jusqu’à la faim : préposé à la dignité.
Depuis quelques années, nous parlons de mourir dans la dignité. Il est de dire aussi, vivre les dernières années dans la dignité, avec l’aide des préposés. Voici le courriel que j’ai rédigé à l’intention du premier Ministre François Legault, en écrivant à cette adresse : info@coalitionavenirquebec.org :
A/S : François Legault, premier Ministre
Bonjour Monsieur le Premier Ministre,
Pour commencer, j’aimerais vous féliciter de votre travail depuis le début de la pandémie. Vous faites preuve de compassion, d’humilité, de respect et d’écoute. Les embûches face à la situation sont de taille. Vous encaissez avec brio les frasques des précédents gouvernements ainsi que le manque de temps, que votre gouvernement, à pue avoir. Afin d’amorcer des changements qui sont majeurs.
Je vous écris, pour vous suggérer un changement de nom ou de titre d’un quart de métier. Métier devenu au fil des années peu glorieux, peu intéressant et qui a été pendant des années un métier sous-payé. Je vous parle du métier de préposé aux bénéficiaires qui a été terni pendant longtemps et pour temps si important avant, pendant et après la pandémie. La pandémie nous a seulement prouvé que ses employés étaient encore plus importants et est actuellement l’épine dans le pied, qui nous fait tous souffrir. Avec ce que nous vivons, actuellement, ce quart de métier porte maintenant mal son nom et j’aimerais vous suggérez un nom, un nom fort, un nom qui prend tout son sens actuellement et qui définira encore mieux la fonction.
Dans les langues parlées, la puissance des mots utilisés est parfois sous-estimée, pour temps, nous en connaissons l’impact qu’ils peuvent avoir, la force qu’ils peuvent déployer. Certains ont eu la chance de connaître la puissance de quelques mots. Le 24 juin 1967, un étranger, pour tant connu, faisait un discours sur le pavé de l’hôtel de ville de Montréal, un président d’un pays allié, à fouetté l’ardeur des Québécois, il a reconnu que nous étions un peuple distinct, un peuple ayant SA culture, en employant que quatre mots : « Vive le Québec libre! ».
Monsieur le Premier Ministre, soyez ce Charles de Gaulle, changez le nom, le titre de la profession de préposé aux bénéficiaires. Je vous suggère, je vous supplie et vous recommande d’appeler ce quart de métier : Préposé à la dignité. Parce que oui, avec la situation actuelle, on ne peut dire que c’est un service offert à des bénéficiaires. Pas avec ce que nous avons vu durant la grande période du confinement et la situation dans les CHSLD. Changer le nom de ce métier, qui donnera tout son sens actuellement à ce service si ESSENTIEL. Parce que ses gens sont présents pour ceux qui ont travaillé fort pour notre nation, qui ont parfois forcé des gouvernements à plier sur leur décision. Parce que ses gens sont là pour que nos aînés vivent leurs dernières années dans la dignité et qu’ils désirent partir dignement, comme tout un chacun nous leur souhaitons de partir dignement. Soyez le pilier de ce changement.
Courage! Ça va bien aller. Nous verrons la lumière à la fin de la situation.