Le 21 septembre 2020, je commencerais un nouvel emploi. Depuis Février 2014, j’avais essayé d’être à mon compte, seul à me lancer en affaire en plus de suivre une formation pour être en affaire. Hélasse, je suis très loin d’avoir la fibre entrepreneuriale.
Mon nouveau titre de travail
Aux yeux de l’entreprise, je serais Technicien informatique. Pour ceux qui connaissent mon parcours et mes connaissances, je suis surqualifié pour ce travail pour effectuer des tâches de support informatique.
Oui, je ferais du support informatique pour l’entreprise, mais en réalité, j’aurais à porter plusieurs chapeaux. L’entreprise sous-contractait le support informatique et la gestion de leur parc informatique. Donc, à partir du 21 septembre, je serais leur tout premier employé du département qui naîtra la journée où j’entrerais en poste.
Voici en réalité les différents postes/tâches que j’aurais à faire les tâches pour technicien informatique niveau 1 à 3, administrateur système et administrateur réseaux.
Ce n’est qu’une liste probablement non exhaustive des tâches que j’aurais à effectuer auprès d’une centaine d’employés. Donc, je vais me retrouver dans un bac à sable. Je serais le petit gamin de 5 ans avec de petites étoiles dans les yeux, qui joue dans le bac à sable avec ses petits trucks Tonka.
Appréhension
Suis-je inquiet ? Qui ne le serait pas ? Oui, j’ai une vague d’émotion qui se pointe, même : un tsunami d’émotion.
Tout ça en même temps en des fractions de seconde. Surtout avec la situation que nous vivons actuellement avec la pandémie.
Planification estivale 2020
Suite au décès de mon père en février 2019 et avec une promesse à tenir en allant disperser ses cendres au même endroit que ma mère, sans oublier que je devais changer les deux portes patio du chalet en urgence.
Je planifiais donc descendre en Gaspésie en Juillet 2020, pour dispersé les cendres de mon père et par la suite, me pousser à fond pour trouver un emploi et faire effectuer au printemps et été 2021, les travaux de réfection du plancher abîmé de la chambre arrière par le déluge de Janvier 2019.
Mais voilà que la pandémie est arrivée à la mi-mars 2020, le premier ministre annonçait quelques jours après ma fête, le confinement pour trois semaines du Québec.
Confinement qui a duré plus longtemps, très longtemps avec les régions sous accès contrôlé. Impossible pour moi, de me rendre au chalet où mes pneus d’été se trouvaient et la température commençait à augmenter et la mairesse de Montréal, pressé de lavé les rues.
Puis mon chum qui devait rapidement effectuer rapidement sa demande de congé pour être sûr d’avoir ses choix. Le gouvernement commençait à peine de parler de déconfinement, d’achat local et voyage local, mais les voyages interrégion n’étaient pas encore permis. Donc, l’hypothétique possibilité de descendre en Gaspésie sans possibilité de faire des arrêts se réduisait. Étant le seul à avoir son permis, conduire 12 h sans pouvoir arrêter dans un restaurant ou profiter des accès des haltes routières devenaient impossibles pour moi.
Donc, pour la première partie de ma planification, elle dut finir à la corbeille. L’inquiétude de la Covid-19 pour trouver un emploi se pointait pour freiner mes envies.
J’ai donc pris le dessus en plus de faire fit de mon dédain à faire des conversations par vidéoconférence. Je savais que je devrais éventuellement faire des entrevues vidéo, faute d’aller sur place. De toute façon, je n’étais pas plus intéressé à me déplacer en transport en commun, si le déplacement en voiture était à proscrire.
Voilà que j’ai un nouvel emploi, situé presque à côté de chez nous, tout au plus une vingtaine de minutes en voiture pour m’y rendre en voiture, dans un coin du quartier industriel d’Anjou.